Consensus de Monterrey
Voir en ligne : Un partenariat pour le développement : le consensus de Monterrey
On appelle “consensus de Monterrey” le résultat d’une conférence internationale ayant eu lieu du 18 au 22 mars 2002 à Monterrey, au Mexique.
Le document représente un catalogue de mesures à adopter aux plans national et international afin d’offrir des conditions de vie plus humaines et plus acceptables aux populations des pays pauvres. Le Consensus repose sur six piliers complémentaires :
- Mobilisation des ressources nationales
- Investissements directs étrangers et autres apports du secteur privé
- Renforcement du commerce international
- Accroissement de la coopération financière et technique
- Réduction de la dette extérieure
- Cohérence d’ensemble
Le Consensus invite les pays développés à atteindre les objectifs consistant à consacrer 0.7% de leur PNB en faveur de l’aide publique au développement et à affecter une part de 0.15% à 0.20% en faveur des pays les moins avancés.
L’économie de marché, le jeu du commerce mondial et des investissements directs étrangers restent, selon le document de Monterrey, la voie du rattrapage économique. A condition que chacun se place en situation d’en profiter. “Chaque pays est responsable de son développement“, affirme le texte dans son préambule, mettant ainsi clairement un terme à une relation Nord-Sud fondée depuis cinquante ans sur un devoir d’assistance des pays riches.
Aujourd’hui encore, ce consensus fait l’objet d’un suivi annuel régulier : par exemple, la commission européenne réalise chaque année un bilan de sa mise en œuvre au titre de l’Union européenne. La conférence d’Addis-Abeba et son programme d’action ont à la fois capitalisé sur ce consensus mais l’ont fait évoluer pour tenir compte du nouveau paradigme du financement du développement durable.
Sources :
- Un partenariat pour le développement : le consensus de Monterrey
- Le “consensus de Monterrey” lie développement et partenariat
Pour en savoir plus :