Le super-typhon Hayian dévaste le centre des Philippines
Voir en ligne : “Peut-on désormais imputer les évènements météorologiques extrêmes au réchauffement climatique ?”, Bulletin de l’OMM 61 (2) 2012
Le 8 novembre 2013, un super-typhon surnommé Hayian frappa le centre de l’archipel des Philippines et en particulier Tacloban, la capitale de l’une des régions les plus pauvres du pays. Il s’agit là du plus violent typhon ayant touché terre jamais enregistré avec des vents à plus de 360 km/h, faisant des centaines de victimes et plus de quatre millions de déplacés.
Certains habitants de Tacloban se sont retrouvés pris au piège, dans l’incapacité de fuir cette ville chaotique. Ces difficultés d’accès ont par ailleurs retardé l’aide humanitaire internationale, alors que les conditions de sécurité sont devenues précaires dans plusieurs zones dévastées. La Grande-Bretagne a notamment envoyé un porte-hélicoptère et les États-Unis ont mis à disposition le porte-avions Georges Washington.
L’importance du bilan humain et matériel peut en partie s’expliquer par la situation géographique des Philippines qui constituent la première terre sur la route des typhons qui se forment au-dessus du Pacifique et par le fait que ce typhon n’ a pas réduit d’intensité après avoir frappé les terres, comme cela est généralement le cas.
Il reste maintenant aux autorités à tirer les leçons de ce tragique évènement pour renforcer la résilience des villes face à ces aléas climatiques ; les experts estiment que Manille, avec une population de plus d’un million et demi d’habitants, possède des caractéristiques de vulnérabilité semblables à celle de Tacloban.
Sources :
Le typhon “Hayian” et la mobilité en cas de catastrophe climatique, Le Temps
Philippines : l’aide internationale arrive trop lentement, Le Temps
Le typhon Hayian aurait fait des centaines de morts aux Philippines, Le Temps
Pièce-jointe :