Partant de l’initiative des États membres de la région Europe de l’OMS, pour se rapprocher des objectifs de la stratégie mondiale :« la Santé pour tous » (formulée en 1977) visant « l’accès pour tous les peuples du monde à des services de santé leur permettant de mener une vie socialement et économiquement productive », le Bureau Europe de l’OMS a proposé aux villes de s’associer à cette démarche dans le cadre du projet Villes-Santé.

La définition de la santé pour l’OMS ne se limite pas simplement à l’absence de maladie, c’est une définition dynamique et globale qui cherche à améliorer la santé pour tous et à réduire les inégalités. Partant de l’idée que « la santé se gagne ou se perd à la maison, à l’école, au travail, là où l’on vit… », le mouvement de Promotion de la santé s’est tourné vers les villes qui possèdent à la fois de nombreux atouts pour la bonne santé et l’épanouissement de leurs habitants, mais qui peuvent également être le lieu de destruction de la santé lorsqu’elles connaissent la misère, des pollutions, l’isolement, etc. C’est pourquoi, avec le programme des villes-santé, le Bureau Europe de l’OMS a voulu encourager les villes à s’engager pour améliorer la santé et la qualité de vie de leurs lieux et de leurs habitants, en envisageant l’environnement comme une ressource fondamentale à protéger et à enrichir de manière solidaire, dans une perspective aussi bien locale que mondiale.

On définit une Ville-Santé comme une ville qui :

 améliore constamment la qualité de son environnement,
 favorise le développement d’une communauté solidaire et qui participe à la vie de la cité,
 agit en faveur de la santé de tous et réduit les inégalités,
 développe une économie diversifiée et innovante,
 donne à chacun les moyens d’avoir accès à la culture et de réaliser son potentiel de créativité.

On reconnaît une Ville-Santé :

 à sa volonté de répondre aux besoins essentiels des citoyens (eau, nourriture, logement, travail, sécurité, statut social),
 à la qualité de son environnement,
 à la force de son tissu social,
 à l’utilisation la meilleure possible des ressources naturelles,
 à la richesse de la vie culturelle,
 à la vigueur et la diversité de son économie,
 aux conditions d’accès aux services publics et privés,
 au degré de contrôle que les habitants exercent sur les décisions qui les concernent,
 à l’état de santé de la population.

Source :
 Healthy Cities

Pour en savoir plus :
 Etudes d’Impacts Santé en Suisse
 Réseau français des Villes-Santé de l’OMS
 Health Impact Assessment (HIA)